Mars 2025 - @Vlad presents...

Medal of Honor: Allied Assault

C'est aujourd'hui notre bien-aimé modérateur Vlad qui, contre toute attente, nous propose de redécouvrir un FPS à grand spectacle dans lequel on flingue des nazis à tours de bras. Avec sa fameuse séquence du débarquement en Normandie, il aura marqué plus d'un.e joueureuse.

Alors, que reste-t-il du charme de ce jeu vingt-trois ans plus tard ? Dépoussiérez votre Pentium III et votre plus belle carte 3D, c'est parti !

Infos

  • Sorti en 2002 sur PC
  • Disponible sur GoG avec ses deux extensions
  • Environ 10 heures selon HowLongToBeat, plus 3 à 5 heures pour chaque extensions

Ressources utiles

  • Le fil du jeu sur Discord
  • OpenMOHAA pour une réimplémentation cross platform du moteur du jeu (pas indispensable, il fonctionne bien avec wine/proton)
  • Téléchargements wink wink (à venir)
10
participant.es
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terminé
0
joué
1
abandonné
3,4
note moyenne

Participant.es ayant posté leur avis

@Le Chmurtz le 27/04/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★★☆

Medal of honor est une série de coeur que j'ai apprécié faire sur PS2 bien qu'il y ai des épisodes très inégaux. Alors c'est avec plaisir que j'ai découvert Allied Assault. C'est un bon MoH avec des moments épiques et des passages particulièrement frustrants voire agaçant. Certaines missions semblent parfois interminables et d'autres un peu courtes. Ce qui m'a le plus gêné est qu'il n'y ai pas de suite logique dans l'enchainement des missions. Pour le coup, Frontline était mieux construit dans mon souvenir. Malgré des défauts techniques qui font sourire avec le recul, j'ai passé de bonnes heures à distribuer des pruneaux.

2 0
@Antoine-Velvet le 23/04/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★☆☆

MOHAA avec Half-Life font partie des deux FPS qui m'ont initié au genre. Même si l'expérience solo d'Half-Life m'a clairement plus marqué, MoHAA a été une de mes premières expériences de jeux en ligne.

Quand je pense à MoHAA, je me rappelle surtout des conditions désastreuses dans lesquelles je jouais. Mon ordinateur ? En fin de vie, tout simplement : Pentium 2 333 MHz, 96 Mo de RAM et une Voodoo Banshee, couplés à une connexion 56k. Résolution ? 640x480. Les paramètres ? Tous sur low, évidemment. On scrolle parmi la liste des serveurs. Serveur US ? 1500 ms de ping. Russe ? 800 ms. Oh, tiens ! Un serveur belge avec seulement 400 ms ! Génial ! Oh non, déjà complet. Quand enfin j'arrivais à me connecter, la vraie partie commençait : 10 fps, des mecs qui gankent, l'ordinateur qui ventile.
Premier frag, deuxième frag. L'adrénaline à 300%.
Toc-toc à ma porte.
— « Antoine, il est 17h30, j’ai besoin du téléphone. » (et oui à l'époque, la connexion 56k coupait la ligne téléphonique) Fin de l’expérience.
Tout simplement mythique.

Malgré cette expérience originelle multijoueur absolument fondatrice dans ma vie de gamer, je me rappelle aussi d’un mode solo immersif et, surtout, de la scène du débarquement de Normandie, particulièrement mythique.

Y rejouer m’a fait sourire car cette partie est particulièrement catastrophique : framerate en chute libre, impossible de détecter la provenance des tirs, obligé de faire du "F5 + F9" pour progresser pas à pas.
Bref, rien de fantastique.

Toutefois, je reconnais que certaines missions sont particulièrement réussies. La mission nommée Sniper Last Stand est particulièrement glaçante et nous fait bien ressentir une forme de danger. Plongé dans cette ville pluvieuse, on est à la recherche de snipers quasi invisibles.
Même si cela est un peu frustrant, la recherche de ces tireurs (qui spawnent de manière aléatoire, je crois) casse particulièrement bien la monotonie du reste du jeu.

Soyons clairs, MOHAA est un FPS linéaire et scripté classique. On avance, on tire, on avance, on tire, on pose une bombe, on fuit.
Toutefois, il y a quelque chose dans la direction artistique qui le rend particulier. Je suis particulièrement fan des missions dans la neige. Ce brouillard et cette teinte violette qui domine visuellement m’ont immédiatement séduit, sans vraiment comprendre.
Peut-être est-ce la réminiscence de That Which Gave Chase, un walking-sim (ou plutôt un lige-sim) à l’esthétique PS1.

MOHAA m’a aussi rappelé que je suis malheureusement très sensible à la cinétose (impossible pour moi les fast-FPS ainsi que les vieux FPS type Doom et Duke Nukem).
J’ai quand même réussi à le terminer en jouant en mode fenêtré, en TPS (oui, il est possible d’y jouer à la troisième personne en activant cg_3rd_person).
Le terminer a été une épreuve particulièrement éprouvante, notamment au moment du port du masque à gaz.

Au final, quelques bons souvenirs remontent, mais rien ne restera du fait d’y avoir rejoué.

2 0
BrItneY
@BrItneY le 23/04/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★★☆

Content d'être passé à travers cette référence des FPS. Plus rigide et dirigiste que je l'imaginais, mais une proposition fort intéressante pour l'époque.

2 0
@Darktom le 08/04/2025

Jeu abandonné
🧐 Support d'origine

★★☆☆☆

Y a de bonnes choses notamment le côté "Sniper Elite" qui est vraiment bien, et un vrai effort sur la mise en scène. Maintenant les scripts se voient comme le nez au milieu de la figure, et il y a des phases qui essaient d'être différentes mais se prennent les pieds dans le tapis (tank, infiltration, escort...) Donc en plaisir de jeu pur c'est plus agaçant qu'autre chose.

A l'époque il devait impressionner un peu quand même.

2 0
@Vlad le 27/03/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★★☆

Je m'attendais à trouver le jeu vieilli mais quelle surprise ! Passés polygones et textures, l'essentiel de la technique est impressionnant pour son époque et reste très agréable 23 ans plus tard, même là où on l'attend le moins (animation et pathfinding des PNJ, qualité de l'IA, environnements destructibles...). Mention spéciale au design sonore, bien plus riche qu'il n'y paraît au premier abord, ainsi qu'à l'ensemble des doublages réalisés pour le jeu.

Côté artistique, les musiques de Michael Giacchino sont grandioses et tombent toujours juste, la mise-en-scène in-engine et sans aucune cinématique est inattendue et efficace même si elle doit parfois tricher un peu pour retomber sur ses pieds. En revanche, le jeu n'essaie pas une seconde de raconter une histoire sur l'ensemble de ses missions, l'écriture des personnages est inexistante (alors qu'il y aurait de la place - et de la demande), même s'il essaie, bien entendu, de resituer certaines des opérations les plus emblématiques de la seconde guerre mondiale.

Le gameplay, enfin, paraît mou du genou à la première prise en main mais s'avère en réalité plus vif et nerveux qu'il n'y parait - seuls les déplacements se traînent vraiment. Tout est toujours très lisible, les objectifs sont variés et se renouvellent à chaque mission, et (on en demandait pas tant !) des missions cachées et des achievements avant l'heure sont à débusquer. On y trouve également une très grande rejouabilité, tant la plupart des opérations peut être abordée à l'envie, dans des niveaux - pour ceux en extérieur - plus ouverts qu'espéré.

1 1
Chiktabba
@Chiktabba le 27/03/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★★☆

Un FPS à grand spectacle de 2002, ça vieillit forcément un peu. J'ai cependant trouvé le charme de ce MOHAA quasi intact : en se remettant dans le contexte de l'époque, je comprends totalement pourquoi je l'avais autant apprécié. Le gameplay est simple et efficace, l'ambiance sonore excellente. Quelques passages un peu scabreux à base de quicksave/quickload, mais rien de décourageant.

Pour l'occasion, j'ai également découvert Spearhead, la première extension que je n'avais pas faite à l'époque. Passée l'intro en parachute assez dingue, c'est surtout du "more of the same", mais pas désagréable. Bref, très bonne pioche pour ce SoRJ ❤

2 0
@Boubflo le 24/03/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★☆☆

Les variétés de situations sont vraiment un point fort du jeu. C’est agréable de retrouver ses réflexes de sauvegarde et chargement rapide, mais en même temps certains passages sont vraiment du Die and retry pur et dur.

2 0
@Lofipop le 17/03/2025

Jeu terminé
🧐 Support d'origine

★★★☆☆

Allied Assault, je connaissais à l'époque, mais d'assez loin. J'ai bouclé Frontline, l'épisode cousin sur console, mais pour celui-ci, je n'avais ni l'ordinateur ni les réflexes suffisants pour en profiter dans de bonnes conditions. J'ai assisté aux séquences les plus spectaculaires chez un pote PCiste, retenté chez moi à quelques reprises, avant d'abandonner rapidement pour retourner à mes préoccupations de consoleux. Vingt ans plus tard, je réussis cette fois à le finir, en une dizaine d'heures en difficulté standard ; encore une belle revanche sur la vie grâce à SoRJ. Et il faut avouer que le jeu a de beaux restes. C'est une expérience de FPS à gros budget typique de l'époque, avec peu de fonctionnalités avancées (pas de visée à l'épaule ni touches spécifiques pour le lancer de grenades par exemple), des étendues parfois un poil trop grandes à parcourir, du script présent mais pas trop, des ennemis à intelligence variable (la plupart du temps en embuscade et nous repérant de loin, ce qui a le mérite de maintenir la pression mais engendre du die & retry et de la frustration. Leur comportement en face-à-face en revanche est plutôt convaincant, ça se coordonne, ça balance de la grenade, etc.). La variété des situations proposées est louable (champ de bataille chaotique, infiltration nocturne, cache-cache dans les villages en ruine..). Techniquement, les modélisations anguleuses sont d'époque, mais ça reste très propre (le pire étant quelques animations étonnantes d'ennemis marchant en crabe, et les inénarrables bergers allemands bondissant comme des lapins de garenne). La physique des armes est réussie, on ressent bien leur impact sur les ennemis grâce à un système d'animation très soigné. Artistiquement, c'est honorable mais pas exempt de reproches. Sur l'aspect purement plastique, le jeu garde une identité visuelle et sonore très agréable, dans la veine des Private Ryan et Band of Brothers dont il s'inspire. En revanche, c'est moins réussi en terme de mise en scène. Pour une production avec de telles velléités cinématographiques, le jeu ressemble davantage à une succession de péripéties disparates qu'à une fresque épique ; il manque des transitions et une histoire pour lier tout ça. Et pour en revenir aux productions Spielberg, le jeu en édulcore quand même beaucoup le propos. C'est autant lié à l'âge du jeu qu'à une volonté de rester grand public, mais on perd en noirceur pour ne garder qu'une solennité un peu cul-cul, c'est dommage (On ne va pas refaire le débat sur l'opportunité de créer des oeuvres de divertissement sur la guerre, mais personnellement à ce compte là je préfère quand c'est plus typé série B, à la Wolfenstein). En bref, un poil longuet et mais encore très fringuant et spectaculaire.

2 0

Participant.es en cours de jeu

Terminer le jeu