
Janvier 2025 - @Baron Samedi presents...
Blood Omen: Legacy of Kain
L'inénarrable BSam nous propose de revenir presque 30 ans en arrière, pour remonter aux sources de la saga Legacy of Kain avec son premier épisode, Blood Omen: Legacy of Kain, un Action RPG développé par feu Silicon Knights et édité par pas feu Crystal Dynamics.
Alors, le râtelier de Kain ne s'est-il pas trop émoussé avec les années ? C'est ce qu'on va découvrir ensemble.
Infos
- Sorti en 1996 sur Playstation et PC
- Disponible en émulation ou sur GoG pour la version PC
- Environ 14 heures selon HowLongToBeat
- Retroachievements disponibles pour la version Playstation
Ressources utiles
- Le fil du jeu sur Discord
- Verok's Patch pour la version PC, corrige de nombreux problèmes techniques du jeu (y compris de la version GoG)
- Le manuel du jeu (version PSX)
- Téléchargements wink wink
participant.es
terminé
joué
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note moyenne
Participant.es ayant posté leur avis
Jeu abandonné
🤓 Émulation sur PC
C'est un jeu d'action aventure classique, avec progression du personnage et de ses compétences permettant de débloquer de nouvelles zones. L'habillage dark gothique est plaisant, mais c'est à peu près sa seule qualité. Visuellement peu intéressant, fouillis, pas clair, entravé par un gameplay laborieux, des temps de chargement pénibles, une interface poussive, le jeu accumule tout un tas de défauts, dont aucun n'est vraiment rédhibitoire, mais dont l'accumulation produit inévitablement de la lassitude et de l'ennui. Ce n'est pas exactement une daube, mais en aucun cas ce n'est un bon jeu. Rendons grâce à la miséricorde de Baron Samedi, qui a sauvé de l'oubli un jeu qui sans cela méritait d'y rester.
Jeu abandonné
🤪 Émulation sur autre support
Ça a l’air sympa, hein… mais les temps de chargement m’ont vraiment rendu l’expérience trop désagréable.
Jeu terminé
😇 Émulation "officielle"
Après 14h30 de jeu (et sûrement plus avec les die and retry - 18h me dit la console), je suis enfin arrivé au bout de ce monument du jeu vidéo. Un titre qui me faisait drôlement envie plus jeune mais auquel je n'avais jamais pu m'essayer. J'ai joué sur la version émulée PS1 dispo sur le PS+ (sur PS5 donc). Alors, certes, la version n'est pas optimale, notamment les temps de chargement et surtout le son (la musique est très forte alors qu'on entend quasiment pas les voix doublées en français). Le doublage est dans son jus d'ailleurs mais ajoute du charme. Pour le jeu, c'est une sorte de Zelda-like avec une petite composante RPG. Notre personnage (un vampire désireux de se venger) obtient au fur et à mesure de nombreuses capacités, armes ou sorts différents, peut-être même un peu trop car on ne sait plus trop quoi utiliser. Les hit box sont vraiment problématiques par moments et j'ai pas mal joué des save states. Mais l'histoire est assez prenante et c'est ce qui m'a fait tenir et surmonter les autres défauts (c'est tout de même un jeu de 1996 dont faut être un poil indulgent). D'ailleurs, les cinématiques m'ont vraiment bluffé pour l'époque. Un remake serait vraiment le bienvenu mais après avoir lu le livre sur la saga de Third Edition (de Raphaël Lucas), c'est pas gagné vu le sac de nœud. Très content donc d'avoir comblé ce trou dans ma petite culture vidéoludique.
Jeu abandonné
🤪 Émulation sur autre support
Version Playstation : intenable. Chaque appel de menu déclenche un chargement de 3 secondes. Je n'ai pas eu la patience d'aller plus loin que dans mon enfance, d'autant que le gameplay de combat est proche du zéro absolu, et que le zoom ne permet que deux positions de caméra : trop près, ou trop loin.
Jeu joué
🤪 Émulation sur autre support
Un jeu intéressant par plein d'aspects, à l'ambiance un peu nanardesque mais réussie. Malheureusement la raideur du gameplay a eu raison de ma patience. Pas mécontent d'y avoir passé quelques heures, ceci dit !
Jeu abandonné
🤓 Émulation sur PC
Voici un jeu qui a réussi à m'embarquer dans son univers grâce à son ambiance et une intro que j'ai particulièrement bien apprécié. Ca change des princesses à sauver !
Et puis je me suis progressivement lassé. Le cheminement vers le premier boss est un long couloir avec quelques embranchements en cul-de-sac. Aucune interaction possible avec les PNJ à part les trancher ou leur pomper le sang. Je n'ai pas eu l'impression que le cycle jour-nuit changeait grand chose à l'affaire. Bref, tout ceci fait que j'ai perdu toute envie de poursuivre l'aventure après 3h de jeu.
A cela on ajoute quelques soucis techniques : des temps de chargements interminables (comme pour entrer dans une maison !!!), des freeze d'affichage quand on tente d'ouvrir un menu pendant le pitch du narrateur, des ennemis qui reviennent d'entre les morts lorsqu'on leur tape dessus une fois de trop.
Je suis très tolérant avec les vieux jeux sur la partie technique s'ils arrivent à me faire voyager dans leur univers. Malheureusement, Blood Omen m'a perdu en chemin.
Jeu terminé
😇 Émulation "officielle"
Terminé en 16h, quand même ! Je m'attendais à un Zelda-like gothique, c'était effectivement l'idée globale mais avec quelques twists. J'ai joué à la version PSOne émulée sur PS5, en essayant de la jouer à peu près"réglo" au début mais au final j'ai un peu trop utilisé les sauvegardes de l'émulateur pour pouvoir juger correctement l'équilibrage du jeu (je pense m'être épargné pas mal de morts et allers-retours). C'était globalement sympa mais un peu frustrant.
Les bons points : - l'ambiance est chouette, de la dark fantasy soignée, avec un scénario efficace qui assume sa noirceur, et un gameplay bourré de trucs sadiques à faire. La VF oscille entre le très bon et l'amusant (certaines répliques sorties d'une partie de JDR au MJ trop enthousiaste). La musique à base de synthé manque un poil de variété mais reste chouette. Les environnements sont un peu génériques façon RPG occidental des 90's mais il y a quelques très jolis assets. - le jeu propose une petite variété d'approche mine de rien, entre corps à corps, sorts à distance ou évitement pur et simple des combats, différentes transformations pour explorer (loup, villageois, etc) - le jeu est assez malin dans sa façon de détourner le genre (on ne parle pas aux villageois sauf déguisé, on pille les villages plutôt que d'aller à la boutique du coin, les humains servent d'items de vie). Cela donne une progression assez linéaire et fluide dans l'ensemble, d'autant qu'il n'y a presque pas de texte, tout passant par les doublages.
Les moins bons points : - En contrepartie, on manque parfois d'explications et il vaut mieux avoir une solution sous la main pour éviter de tourner en rond. - le système est plein de petits défauts qui mis bout à bout rendent l'expérience assez frustrante : les combats au corps à corps ne sont pas terribles car trop rigides (on s'arrête pour frapper 😭), il est quasi impossible de ne pas se faire toucher. Les collisions sont punitives et on se retrouve régulièrement bloqué par des ennemis, touché par des projectiles difficiles à esquiver qui en plus ont un recul abusé. Le système de sorts est un peu déroutant et on ne sait jamais trop s'il faut économiser sa mana et ses items ou bourriner (il y a des sorts qui utilisent la mana, parfois difficile à recharger en plein donjon - même si un sort spécifique peut aider, et des sorts "rechargeables" via des items qu'on ramasse), d'autant que les ennemis re-poppent à chaque passage dans une zone. - les équipements sont un peu trop restrictifs (telle arme utilise de la mana, telle autre empêche de lancer des sorts, telle autre empêche de se nourrir sur les ennemis) et obligent à switcher souvent, et donc à mettre le jeu en pause... - ... et à subir les multiples temps de chargement que l'on se farcit en permanence (entre les menus, entre les zones de jeu...). La version émulée PS5 est moins pire que je le craignais sur ce point toutefois (il y a beaucoup de loading mais ils sont courts). De même, ça rame bien moins que ce que j'ai lu ici ou là. - le sound design a plusieurs soucis (variations de volume, sons répétitifs -"Vae Victis!"-, dialogues non zappables, musique qui coupe lors de certains effets), ce qui rajoute à l'inconfort.
Bref, une expérience sympathique grâce à l'aspect artistique, entachée par un gameplay vieillot et souvent frustrant, pour joueur.euse patient.e. Un remaster ne serait pas du luxe, mais il faudrait pas mal de rééquilibrage en plus du dépoussiérage graphique, je ne suis pas sûr qu'Aspyr puisse se lancer là dedans (comme pour le reste de la série).
Jeu abandonné
🤪 Émulation sur autre support
Une bonne ambiance visuelle et sonore, y a vraiment un charme gore kitsch qui fonctionne, en plus j'aime bien les vampires.
Et puis c'est fun de vider de leur sang des villageois qui tentent de nous mettre des baffes.
Mais le jeu est vraiment trop dans son jus, les temps de chargement sont partout, les combats brouillons, et surtout, surtout, le level design est archaïque. Il y a beaucoup trop peu d'indications, on est vite perdu et à devoir backtracker alors que les déplacements sont fastidieux.
Dommage et je serais vraiment intéressé par un remake blindé de QoL.
Jeu abandonné
🤪 Émulation sur autre support
Je n’y avais pas joué à l’époque et n’ai donc aucune once de nostalgie pour ce jeu. Pour moi, c’est une véritable rétro-découverte que je qualifierais comme suit : “hyper intéressant historiquement, innovant et unique, mais pratiquement injouable aujourd’hui”. C’est l’occasion rêvée de ressortir l’expression consacrée : “sur le papier, c’est génial, mais…”. Blood Omen est une sorte de hack’n’slash/Zelda-like gothique 18+ qui mise beaucoup sur son côté “edgy” et violent. On incarne une raclure de noble mégalomane, considérant les êtres vivants comme de simples fontaines de sang en libre-service. Seule la vengeance semble animer ce personnage. C’est assez unique d’incarner un protagoniste dont l’alignement D&D est radicalement “chaotique mauvais”. Cette animosité extrême fait qu’on traverse le jeu en solitaire, sans interactions sociales typiques d’un RPG classique : pas de discussions dans les auberges, pas de forgerons pour améliorer son équipement, pas de quêtes secondaires. On trace sa route, seul, dans un tunnel très linéaire. Un autre élément singulier : le jeu est entièrement doublé, avec très peu de texte à lire, hormis quelques panneaux indicatifs. Le doublage français est particulièrement amusant : solennel et sérieux, dans un registre de langue très châtié, ce qui donne au jeu un charme suranné, presque comme un “livre dont vous êtes le héros”, mais en version audio. Je ne me risquerai pas à une analyse détaillée du lore, ayant abandonné lâchement le jeu à mi-parcours. En gros, on est sur un scénario classique du type “9 colonnes = 9 boss à tuer”. Visuellement, le jeu est plutôt beau, notamment grâce à ses éclairages flashy, qui évoquent un Lunacid avant l’heure. La musique et l’ambiance sonore sont réussies. Les donjons, bien construits, rappellent parfois les châteaux de Symphony of the Night. En revanche, les villes manquent cruellement de charme et se ressemblent toutes. Comme Kain ne peut interagir avec les villageois, à part pour les tuer, il n’y a pas d’intérêt à explorer ces zones. Trigger warning : si vous souhaitez y jouer, privilégiez la version PC. L’émulation de la version PS1 est une catastrophe. Dès qu’il y a plus de trois ennemis dans une pièce, le jeu devient un “GIF animé” à 5 fps. Malgré des tentatives d’overclocking, les performances restent médiocres. Sur les 8 heures que j’ai consacrées à ce jeu, j’en ai passé environ 3 dans des temps de chargement. Chaque changement d’arme ou de sort nécessite de naviguer dans les menus (impossible de binder plus d’un sort). Ce système, pensé pour simplifier les contrôles sur PS1, devient vite insupportable. Au minimum, il aurait fallu un bouton dédié aux sorts à mana et un autre pour les consommables. Cette gestion laborieuse des menus rappelle les Zelda sur SNES ou Game Boy, mais sans la rapidité et la fluidité qui sauvaient l’expérience à l’époque. Ce jeu est à la fois unique et frustrant : il oscille entre les mondes du RPG PC et console. Il n’a ni la profondeur narrative et mécanique d’un Elder Scrolls, ni la rapidité et l’intuitivité d’un Zelda. J’ai eu l’impression de subir le pire des deux mondes, tout en reconnaissant l’audace de vouloir créer un véritable “Western-RPG sur console”. Même si je n’y ai pas joué, il semble que Soul Reaver ait poursuivi cet aspect Zelda-like, en y ajoutant du platforming (très critiqué, apparemment). Bref, une bizarrerie totale qui mérite d’être saluée pour son ambition, même si elle est (très) loin d’être parfaite.